"Enzo, tu joues contre Driss sur le terrain du fond"
"Cindy et Jenifer contre Alison et Ophélie sur le central".
"Non Stanley, tes jeans G-Star tombés du camion, même moitié prix,
ça ne m'intéresse pas, je trouve ça vulgaire".
"Britney arrête de raconter à tout le monde que tu kiffes trop
Djokovic parce qu'il fait du tennis et qu'il roule en Ferrari. Le copain de ma
nana fait du badminton et il roule en Twingo, ça ne l'empêche pas d'être un mec
génial".
"Non Stanley, tes coques pour iphone ne m'intéressent pas non
plus".
"Dorothée ça n'intéresse personne de savoir que tu es "in
love" de Nicolas Duvauchelle. J'en ai rien à foutre de savoir qu'il te
donne "l'impression d'être en sécurité avec ses airs protecteurs" :
file t'échauffer !".
Un truc que je ne supporte pas, c'est les jeunes qui discutent pendant que
j'explique un exercice : "Johnny, Steeve, de quoi vous parlez tout le
temps ? De PMU ? Vos parents vous laissent jouer aux courses ? Ah ils y jouent
aussi... Bon je reprends pour les deux du fond".
"Ok, rassemblement ! Bon, les enfants, j'ai vu un mec patibulaire
rôder dans les couloirs du gymnase... Alors vous ne partez pas sans vos
parents". Un violeur de la maison centrale de Poissy s'est évadé et il
croit qu'il va venir recruter sa prochaine victime parmi mes nains ? Il faudra
qu'il me passe sur le corps d'abord soit vachement convaincant. Quand le
mec patibulaire est entré dans le gymnase un quart d'heure après, une gamine a
bondi vers lui en s'écriant "Papa !". Ouf.
Et puis, une chose en entraînant une autre, j'ai entraîné un autre club
: Maisons-Laffite. La règle "Quand on s'occupe de jeunes dans un gymnase,
on est obligé de retenir les prénoms" s'appliquait encore :
"Charles-Henry, tu joues contre Louis-Xavier en simple. Charles,
Henry, Louis et Xavier vous ne bougez pas tant que je ne vous ai pas
appelé".
"Emile-Louis tu joues contre... Hé Emile-Louis je te parle ! Ah
c'est Henry-Louis ton prénom ? Désolé j'ai confondu avec un autre".
"Marie-Catherine ! Si tu laissais ta croix dans ton sac tu jouerais
peut-être mieux"
"Océane, cette fois-ci t'oublies pas ton sac Longchamp après
l'entraînement, ça fait tache dans le placard du club".
"Chloé ça n'intéresse personne de savoir que tu es in love de
Nicolas Duvauchelle. J'en ai rien à foutre qu'il te fasse "frissonner de
danger avec ses allures de mauvais garçon" : file t'échauffer !".
Ce n'est pas parce que j'ai changé de club que j'accepte que ça discute
dans les rangs pendant que j'explique un exercice : "Alban, Octave : vous
parlez de quoi tout le temps ? De courses ? Vos parents vous laissent... ? Ah
ils ont des écuries... Bon je reprends pour les deux du fond".
"Ok, rassemblement ! Bon les enfants, j'ai vu le patron d'Axa dans
les tribunes, il attend son môme. Moi j'ai besoin d'un stage. C'est lequel
d'entre vous qui va gagner le jeu qu'on fera en fin de séance ?"
Changer de monde, c'est juste une question d'adaptation.
Un peu cliché mais bien marrant. Au fait, t'as pas vu mon imper Burberry au gymnase ? ^^
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