vendredi 12 avril 2013

L’humour lorrain, c’est quand c’est drôle et que ça ne parle pas de crème fraîche.

Une fois n’est pas couture, comme disait Charlély, j’ai décidé de faire la promo d’un blog que j’aime bien, Alicetbert.

Ce blog est tenu par deux pintades messines. Pour ceux qui ne sont pas familiers avec la volaille, la pintade messine se situe entre la gallinette cendrée et le chapon germanopratin. Les plus futés d’entre vous auront compris que les rédactrices ne s’appellent pas Micheline et Henriette, et encore moins Gertrude et Joséphine. Bert est une passionnée de photographie colombienne qui se drogue au Sanytol. Quant à la deuxième, Alice, ce qu’elle aime par-dessus tout, c’est le Nutella et Joseph Gordon Lewitt, plutôt ensemble que séparément. Elles m’avaient contacté pour une interview lors de leur étude sur "l’homme-trophée", c’est comme ça que j’ai fait leur connaissance, et avec le temps je me suis mis à leur donner des conseils ici ou .

Bon mais de quoi parle-t-il ce blog ?

Alicetbert vous fait voyager dans une contrée lointaine peuplée d’individus étranges : Jean-Poney qui vous insuffle une haleine de café/clope dès le lundi matin, Marie-Melon qui a une capacité respiratoire surdéveloppée, Jean-Crush, celui sur qui elles ont jeté leur dévolu et qui aura peut-être le privilège d’être rebaptisé Jean-Love… Bien entendu, le blog relate des aventures extraordinaires : "Alicetbert va chez le coiffeur", "Alicetbert entame un régime" pour ne citer que les plus palpitantes d’entre elles.

Y’a-t-il des sujets tabous ?

Oui : une fois j’ai utilisé le terme "crème fraîche" dans un commentaire. Je me suis fait bannir.

A qui ce blog s’adresse-t-il ?

Ce blog s’adresse aux femmes capitaines d’infanterie qui roulent des patins aux conscrits, aux femmes ayant réussi l’amalgame de l’autorité et du charme, bref, aux femmes nées dans les années 80, et aux hommes qui cherchent à les comprendre (messieurs connaissez-vous la différence entre une tenue d’intérieur et un pyjama ? Savez-vous ce qu’une femme attend d’un coiffeur quand elle lui demande de "couper tout en gardant la longueur" ?).

Est-ce qu’elles postent souvent ?

C’est là que ça se complique. Premier problème : le comité de rédaction se réunit lors de soirées "apérobic" : elles se munissent d’une bouteille de Chardonnay, d’un stylo, et ça part en cacahuètes. Quand elles reprennent leurs esprits le lendemain en fin de matinée, elles prennent deux aspirines chacune, relisent ce qu’elles ont écrit la veille, se jettent un regard approbateur et le postent sur leur blog. Deuxième problème : la moitié du comité de rédaction consacre une bonne partie de son temps à la fréquentation d’une salle de sport, ce qui restreint d’autant le temps qu’elles consacrent à l’écriture.

Un fan qui trouve qu’elles ne postent pas assez souvent d’articles

Je vous invite donc à aller faire un tour sur ce
blog mais attention à ce que vous dites dans les commentaires…

mercredi 10 avril 2013

Interview de Carla Bruni inspirée de faits réels (n°2)

Carla Bruni, bonjour. Avant tout, comment avez-vous trouvé l’Elysée ?
Très facilement ! Vous voyez quand on est rue Royale et qu’on va vers la place de la Concorde, c’est tout au bout à droite, rue du Faubourg Saint-Honoré. C’est là où tout le monde va faire son shopping.

Hum ! Vous voilà donc redevenue chanteuse… 
Oui… J’ai compris que je ne pourrai pas cumuler les professions de chanteuse et de première dame lors d’un dîner avec M. et Mme Obama. J’avais joué un peu de guitare juste avant. Je vous laisse imaginer l’état de mes ongles pendant le repas. C’était une catastrophe : le vernis s’est effrité malgré le top coat. Toute la nation était ridiculisée. C’est mon pire souvenir des cinq dernières années. D’ailleurs, peu de temps après, la France a perdu son triple A, tout cela par ma faute, vous imaginez ? Je suis impardonnable.

Vous évoquez votre "pire souvenir". Lequel était le meilleur ?
C’était à une réunion des chefs d’états européens pour statuer sur le sort de la Grèce. Je portais des escarpins Prada, une jupe Paul Smith et une veste Saint-Laurent. Pour moi, c’est ça, l’Europe multiculturelle. Non… En fait mon meilleur souvenir je crois que c’était en Afrique, dans un bidonville où tous les enfants avaient le ventre gros comme un ballon à cause de la malnutrition. Je leur ai expliqué qu’il fallait qu’ils mangent cinq fruits et légumes par jour. C’est ça aussi, être première dame : se rendre utile, faire le bien au-delà des frontières.


Revenons à votre nouvel album : "Little French Songs". Une des chansons s’appelle "Mon Raymond". Est-ce que c’est une
 circonvolution pour protéger quelqu’un de votre entourage ?

Ah non ! Là c’est jusque que je cherchais une rime avec "bon" et que "Nicolas" ça n’allait pas. J’ai failli l’appeler Raoul mais j’aurais été à court de rimes après "déboule", "boule", "cool" et "roucoule". Du coup je l’ai appelé Raymond. En fait ce n’est pas dur d’écrire des chansons. Mais ça m’est déjà arrivé de faire des "circonvolutions" comme vous dites, notamment dans la chanson "Raphaël" où je parlais d’un de mes… Amis.

Qu’avez-vous pensé de l’attitude de Gérard Depardieu ?
Depardieu est un être merveilleux, un artiste au talent immense et de surcroît un amant… pardon un "ami" formidable. C’est quelqu’un de très généreux : rappelez-vous de son aide lors de la campagne de mon mari en 2007 ! C’est aussi un homme très simple : lors d’un repas après un meeting, je l’ai vu faire honneur au dessert (rires) ! Nous servions un baba au rhum dont j’avais supervisé moi-même la préparation.

Vous ne vous êtes pas prononcée sur le mariage pour tous.
Je ne suis ni pour, ni contre, bien au contraire.

Une dernière question pour conclure : est-ce que vous avez des projets ?
Oui j’envisage de faire une tournée dans toute la France, et peut-être même en Europe. Aujourd’hui le climat est plus propice que pendant le quinquennat de mon mari, vous comprenez. (Elle baisse le ton et cache le bas de son visage derrière le dos de sa main) Ne lui en parlez pas mais je le soupçonne de m’organiser une surprise pour fêter nos dix ans de mariage. Il est constamment au téléphone en train de faire des préparatifs. D’un côté, c’est un peu bizarre, c’est dans longtemps…

Attendez mais… Vos dix ans de mariage… Ça nous projette en 2017 ! C’est justement une année électorale !
Ah bon ?